La CIVD est un syndrome anatomoclinique caractérisé par une diffusion anormale du processus de coagulation qui doit normalement rester localisé. La CID répond à de nombreuses causes.
Elle est la conséquence d'un trouble de l'hémostase primaire (thrombocytopénie) et secondaire.
Syndrome assez fréquent chez le chien, de mauvais pronostic.
Diagnostic
Devant un syndrome hémorragique:
–– Recherche systématique d'une CIVD au cours d'une des affections précédemment citées.
–– Diagnostic biologique :
–––––– Allongement du temps de céphaline-kaolin.
–––––– Allongement du temps de Quick.
–––––– Allongement du temps de thrombine.
–––––– Augmentation des produits de dégradation du fibrinogène (PDF).
–––––– Thrombocytopénie (< à 100 000/mm3)
–– Recherche systématique d'une CIVD au cours d'une des affections précédemment citées.
–– Diagnostic biologique :
–––––– Allongement du temps de céphaline-kaolin.
–––––– Allongement du temps de Quick.
–––––– Allongement du temps de thrombine.
–––––– Augmentation des produits de dégradation du fibrinogène (PDF).
–––––– Thrombocytopénie (< à 100 000/mm3)
Traitement
Le traitement doit être avant tout étiologique.
Mais aussi:
–– Combattre le choc associé par la perfusion de solutés macromoléculaires (Heafusine™ 20 ml/kg IV en perfusion lente) ou à défaut par le soluté de Ringer lactate.
–– Combattre l'hypotension : Dobutamine (Dobutrex™) : 50 µg/kg/min IV.
–– Chez le chien, en cas d'hémorragie importante, apporter du sang frais qui permettra de maintenir une perfusion tissulaire, de fournir les plaquette, le fibrinogène manquant ainsi que l'antithrombine III.
L'héparine ne doit pas être utilisée qu'après avoir ramené la numération plaquettaire à une valeur supérieure ou égale à 30 000 plaquettes/mm3 et un taux de fibrinogène supérieur à 0,5 g/l. L'héparinisation se fera alors par injection de 50 UI d'héparine/kg/h en perfusion continue sous contrôle des paramètres biologiques précédemment étudiés (en particulier le temps deCPK qui devra être voisin de 1,25 fois le temps de CPK du chien témoin). L'héparinothérapie doit être associée à la transfusion pour réduire le risque de thrombose.
L'héparine peut également être injectée par voie sous-cutanée à la dose quotidienne de 300 UI/kg/j répartie en 3 injections. L'efficacité de la thérapeutique est alors jugée 2 heures après l'injection (mesure du temps de CPK), délai correspondant au pic maximal d'action de l'héparine et juste avant l'injection suivante de manière à adapter si besoin la dose d'héparine.
Mais aussi:
–– Combattre le choc associé par la perfusion de solutés macromoléculaires (Heafusine™ 20 ml/kg IV en perfusion lente) ou à défaut par le soluté de Ringer lactate.
–– Combattre l'hypotension : Dobutamine (Dobutrex™) : 50 µg/kg/min IV.
–– Chez le chien, en cas d'hémorragie importante, apporter du sang frais qui permettra de maintenir une perfusion tissulaire, de fournir les plaquette, le fibrinogène manquant ainsi que l'antithrombine III.
L'héparine ne doit pas être utilisée qu'après avoir ramené la numération plaquettaire à une valeur supérieure ou égale à 30 000 plaquettes/mm3 et un taux de fibrinogène supérieur à 0,5 g/l. L'héparinisation se fera alors par injection de 50 UI d'héparine/kg/h en perfusion continue sous contrôle des paramètres biologiques précédemment étudiés (en particulier le temps deCPK qui devra être voisin de 1,25 fois le temps de CPK du chien témoin). L'héparinothérapie doit être associée à la transfusion pour réduire le risque de thrombose.
L'héparine peut également être injectée par voie sous-cutanée à la dose quotidienne de 300 UI/kg/j répartie en 3 injections. L'efficacité de la thérapeutique est alors jugée 2 heures après l'injection (mesure du temps de CPK), délai correspondant au pic maximal d'action de l'héparine et juste avant l'injection suivante de manière à adapter si besoin la dose d'héparine.